lundi 26 mai 2014

petite annonce

...et ma petite annonce personnelle :
"recherche en urgence penseurs charismatiques pour démocratiser idées hétérodoxes".

crise de sens

Vu ce week-end sur un document électoral dans un pays qui n'est pas le mien :
"Dans un monde où l'on attend de l'individu qu'il dépense l'argent qu'il n'a pas pour acheter des choses dont il n'a pas besoin afin d'épater des gens qu'il n'aime pas, la boulimie semble partout, le sens nulle part".
Pascal Chabot.

mercredi 21 mai 2014

la liberté

La société de consommation nous infantilise.

Elle nous fait croire :
  • que nos désirs sont faits pour être assouvis,
  • que posséder est un droit naturel,
  • qu’il ne serait pas normal de ne pas tout pouvoir posséder,
  • que la possession est ce qui nous comble le plus, que c'est en possédant que l'on se réalise,
  • qu’on peut tout avoir en même temps, et que si on ne l’a pas on doit le réclamer,
  • que renoncer à quoi que ce soit, même de notre plein gré, limite notre liberté.

On nous fait croire que nous ne sommes vraiment libres qu’en s’autorisant tout et en ne renonçant à rien. Mais rester dans le « tout est possible », c’est ne rien choisir.
C’est le choix, l’engagement, qui nous fait adultes, libres et responsables.

mardi 13 mai 2014

la conception du bonheur évolue

Quelques éléments intéressants trouvés dans ce document du CREDOC daté d'avril 2014 :
à 20 ans d'intervalle, la comparaison des réponses à la question "si je vous dit être heureux, à quoi pensez-vous?" rend compte de la mutation de la conception du bonheur.
Les loisirs, le lien social (enfants, amis, amour), l'épanouissement personnel, sont des constituants du bonheur en progression.
A l'inverse, la "réussite professionnelle" disparaît dans la représentation que les français ont du bonheur, sans remettre en cause la valeur "travail". La réussite pour soi-même (réalisation de soi) prend la dessus sur la réussite par rapport aux autres (réussite sociale).