vendredi 7 décembre 2012

enseignement

Encore une fois, je suis tombé dans le piège, celui de se préoccuper des moyens avant de clarifier les objectifs.

Je pense que le domaine de l'éducation a un rôle clé dans les changements que notre société va vivre, et que nous devons anticiper pour les vivre sereinement.

Le temps n'est plus aux simples réformes de contenu (les programmes) ou d'organisation (les rythmes scolaires par exemple). Ce sont des sujets importants d'accord, mais le plus important n'est pas là.

Le système actuel exacerbe un esprit de compétition et pousse à l'individualisme. Il promeut un idéal de consommation, dans lequel l'important est d'obtenir de confortables revenus sans se préoccuper du bien-être collectif.
Ce système était peut-être le plus adapté pour l'époque de la révolution industrielle, de la reconstruction d'après-guerre ou des 30 glorieuses. Cela a permis de former des individus travailleurs et consciencieux, capables de mettre en application des instructions et de se battre pour réussir.

Mais les défis qui s'annoncent sont ceux d'un monde incertain, dans lequel les enjeux planétaires (écologiques, énergétiques...) seront déterminants. Les inégalités se creusent, et il va nous falloir apprendre à partager intelligement et efficacement des ressources devenant rares, tout en préservant l'avenir de notre planète, donc de l'humanité.

Il faut donc chercher à former des esprits critiques et innovants, capables de prendre de la hauteur et conscients des enjeux complexes qui s'annoncent. Des citoyens optimistes et volontaires.

Dans cette optique, c'est la collaboration et non la compétition qu'il convient de développer, d'autant plus que cela devrait nous rendre plus aptes au bonheur.

Quelques sites intéressants sur le sujet :
les colibris (coopérer pour changer),
l'éducation authentique.

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