vendredi 27 mars 2015

aristocratie

Henry Ford écrivait : "La démocratie dont je suis partisan, c'est celle qui donne à tous les mêmes chance de réussite selon la capacité de chacun. Celle que je repousse, c'est celle qui prétend remettre au nombre l'autorité qui appartient au mérite."

A la suite de Vladimir Volkoff, je me déclare résolument aristocrate : je suis pour que les meilleurs d'entre nous nous guident. Voilà ci-dessous ce que j'en retire, ce qui ne m'empêche pas de vous conseiller vivement à tous de lire "Pourquoi je serai plutôt aristocrate", de Vladimir Volkoff.

Aristocratie : le gouvernement par les meilleurs.

Les 2 bonnes questions sont donc :
1) meilleur en quoi ?
2) quel mode de désignation ?

A la première question, ma réponse est : plus sage, plus honnête, plus juste, plus libre, meilleur gestionnaire, le mieux préparé à sa tâche. J'espère que nous sommes nombreux à souhaiter des gouvernants de cette trempe.

A la seconde question, la réponse risque d'être dérangeante. Je suis persuadé que les qualités qui font un bon candidat à une élection au suffrage universel sont différentes (et parfois opposées) aux qualités qui font un bon gouvernant. Les élections démocratiques ne permettent pas aux meilleurs d'être désignés, parce que le système met sur le devant de la scène des personnes egocentrées et prêtes à tout pour arriver à leurs fins, et que le suffrage universel ouvre la porte à une manipulation de masse nécessitant des moyens financiers importants. Voilà comment on risque de se retrouver avec des dirigeants séducteurs et populistes, liés à des intérêts qui pourront les manipuler.

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