Voilà également un sujet épineux, notamment parcequ'il a fait récemment en France l'objet d'une réforme sans consensus... Cet ajustement "paramétrique" ne règle pas le fond du problème, et ne nous économisera pas prochainement une refonte structurelle.
Pour la France, la CNAV annonce près de 100 milliards de dépenses pour 2009:
Première proposition, de simple bon sens et dans un souci d'équité: il faut simplifier et unifier les différents régimes de retraites français. Pour parler vrai: il faut supprimer les régimes spéciaux.
Si on en reste à un système de cotisations prélevées sur les revenus du travail (voir aussi ici une autre proposition), je vois beaucoup d'avantages au système suédois, décrit ainsi par la fondation Robert Schuman:
Chaque actif cotise pendant la durée de sa vie professionnelle et la somme des cotisations versées pour son compte par lui-même et son employeur, à un taux total de 16% du salaire, vont servir de base au calcul de sa pension. Le système fonctionne en répartition, puisque le financement des pensions est bien assuré par les cotisations des actifs. La nouveauté est que la somme des cotisations constitue un capital virtuel, qui va être distribué avec ses intérêts, tout aussi virtuels, pendant la durée de sa retraite.Pour calculer le montant de la pension, on divise la somme capital + intérêts par une durée égale à l'espérance de vie théorique du retraité. S'il vit plus longtemps que prévu, le surcroît de dépenses qu'il va occasionner sera en fait compensé par les économies réalisées sur les retraités décédés prématurément. Le système fonctionne donc, à titre individuel, comme s'il était en capitalisation. C'est pourquoi les cotisations sont comptabilisées virtuellement dans un compte “notionnel”. [...]
Ce système original est complété par une dose de capitalisation traditionnelle, financée par des cotisations s'élevant à 2,5 % du salaire.
Voilà de quoi reflechir encore un peu...
Quelques liens sur le sujet:
Terra Nova
le Sénat français
le Conseil d'Orientation des Retraites
la source suédoise
Découvrir que l'on n'est ni le premier à avoir une idée ni le seul à la trouver bonne est à la fois un peu vexant et très rassurant...
RépondreSupprimerhttp://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS14.pdf