Ma proposition d'impôt sur le revenu taxait de la même façon les revenus du capital et du travail.
Cette idée est fréquemment critiquée car elle reviendrait à une double taxation: taxer le revenu au moment où il est versé au salarié (dans le cas d'un salarié), puis si ce revenu est placé, le taxer à nouveau lorsque le salarié choisit de récupérer la somme qu'il a épargné. Oui, mais...
1) il est vrai qu'une personne épargnant les revenus de son travail verra son revenu initial taxé, puis les plus-values de son épargne taxée à nouveau. Mais il ne s'agit alors que des plus-values, et pas de l'ensemble de la somme placée.
2) tous les revenus placés ne proviennent pas du travail.
3) ma proposition de système fiscal supprime les cotisations sociales (qui sont un prélèvement en gros proportionnel aux revenus du travail) et les remplacent par la TAC (impôt indirect, donc non progressif). Taxer au même taux, et avec la même progressivité, les revenus du travail et du capital redonne un peu de progressivité à l'ensemble.
Pour être tout à fait complet, il faudrait taxer non pas les plus-values de l'épargne, mais les plus-values auxquelles serait soustrait l'équivalent de l'inflation sur la durée du placement. Cet impôt serait prélevé chaque mois par la banque où les fonds sont placés, avec le taux progressif résultant du revenu annuel (et un correctif en début d'année suivante si besoin).
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