Une économie au service de l’Homme, et non le contraire.
Au service de l’Homme, c’est-à-dire
également les femmes et les hommes qui ne vivent pas en Europe, et ceux qui naîtront sur notre planète Terre dans les siècles à venir.
Arrêter de se fixer comme objectif la croissance du Produit Intérieur
Brut à inventer
les indicateurs de gouvernance pertinents à long terme
On ne peut pas vivre de manière
durable dans une société dans laquelle la croissance du PIB est la condition
indispensable pour garantir les salaires, l’emploi, les dépenses publiques ou
de sécurité sociale, etc…
Viser une croissance infinie du PIB,
c’est vivre en déséquilibre permanent.
Il nous faut inventer de nouveaux
indicateurs qui nous serviront de cap pour les décennies à venir.
A minima, il faudrait compter en positif les
biens et les services que nous avons créés, même s’ils ne sont pas vendus ou
achetés, et compter en négatif les ressources que nous avons consommées (par
exemple la diminution des stocks d’énergie fossile), ou les stocks que nous
dégraderons plus tard à cause de notre activité présente.
Plus
pertinent serait un indicateur composite tenant compte de la richesse et de sa
répartition, de paramètres culturels et sociaux, etc… et surtout il sera divisé
par l’empreinte écologique.
Réforme monétaire : reprise du contrôle de la création
monétaire
La Banque
Centrale Européenne doit avoir le droit d’émettre notre monnaie (et l'on
devrait interdire de concéder ce droit à des organismes privés),
La Banque
Centrale Européenne doit avoir le droit de prêter directement aux Etats,
éventuellement en émettant des « euro-bonds », ou bons du
Trésor.
Les
objectifs et missions de la Banque Centrale Européenne doivent être votés
périodiquement par le Parlement Européen, et non figés par la Constitution
Européenne.
La Banque
Centrale Européenne doit être responsable de ses actes et de ses résultats
devant le Parlement Européen.
Dans un
premier temps, les priorités de la Banque Centrale Européenne pourraient être les
missions suivantes:
1.
Financer par la création monétaire un grand programme de
transition énergétique et écologique;
2.
Accorder des avances au Trésor Public des Etats membres de la
zone euro et imposer des « planchers obligatoires de dette publique » dans les
bilans des banques privées.
3.
Prévenir les bulles spéculatives sur les marchés d’actifs
financiers ;
4.
Contribuer à la politique de change du Conseil des ministres de
la zone euro ;
5.
Prévenir les bulles spéculatives sur les marchés des biens et
services à la consommation (en accordant un certain poids à l’immobilier dans
le référentiel d’inflation « cible ») en autorisant une inflation annuelle
inférieure à 6%
Sans
modification des traités européens, la Banque Centrale Européenne peut déjà prêter
à 0,01 % à la Banque Européenne d’Investissement, qui, elle, peut prêter à 0,02
% aux Etats européens qui s’endettent pour rembourser leurs vielles dettes. On
limiterait ce mécanisme à 60% du PIB de chaque pays. Les emprunts pour financer
la transition énergétique pourrait être limités à 2% du PIB chaque année.
Séparation
des banques de dépôt et des banques d’investissement.
Financement de la transition
énergétique européenne
Création d’une agence européenne et d’une banque
d’investissement publiques pour piloter la transition écologique et sociale.
Ces investissements seraient sortis du calcul du déficit courant de l’Etat du
fait de leur nature exceptionnelle et de long terme.
La banque d’investissement lancera un grand emprunt
auprès du grand public pour financer des Investissements à Très Long Terme
(ITLT), la Taxe à l’Actif Net rendant ce placement attractif. Un plafond de 100
milliards d’euros par an parait un bon ordre de grandeur. Pour compléter ce
grand emprunt, la même banque d’investissement sera habilitée à se refinancer
auprès de la Banque Centrale dans la limite annuelle de 2% du PIB, la Banque Centrale Européenne ayant pour mission première de
financer un grand programme de transition énergétique et écologique.
Transition fiscale planifiée sur 5 ans
Au terme des 5 années de transition :
→
le budget de
l’Etat financé par la Taxe sur l’Actif Net, des taxes d’importation, une taxe
carbone, et une taxe sur les transactions financières. Disparition de l’IRPP,
de l’IS, de la TVA.
→
le budget de la
protection sociale financé par la Taxe A la Consommation. Disparition des
charges sociales sur les salaires (charges salariales versées en salaire net,
charges patronales supprimées) et de la CSG.
→ une Allocation Universelle financée par un IURR taxant au
même taux (20% ?) tous les revenus, du travail comme du capital;
Voter dans
les lois de finance un objectif concernant les coefficients de Gini de
répartition des revenus et du patrimoine.
Basculement progressif du financement de
l’Etat sur la Taxe sur l’Actif Net
En
remplacement de l’IRPP, de l’IS, de la TVA, et de tous les impôts et taxes
existants, mise en place de la Taxe à l’Actif Net : un impôt sur le
patrimoine possédé en Europe, acquitté par les personnes physiques, quel que
soit leur nationalité et leur lieu de résidence. Si l’actionnaire d’une société
française est résident étranger, alors ladite société paye la TAN pour son
compte et la déduit de ses dividendes.
Voici
quelques règles régissant sa déclaration :
• Actifs
immobiliers: Valeur marchande conservatrice suggérée par Notaires et
Professionnels. La résidence principale que le propriétaire désigne comme telle
ne sera taxée qu’à la valeur de l’Usufruit correspondant à l’âge du
propriétaire.
• Actifs
liquides: Valeur nominale.
• Actifs
Industriels et Commerciaux: Valeur de l’Actif Net au Bilan de la société dont
le contribuable est actionnaire.
• Actifs
financiers: Cours moyen de l’action sur 3 années calendaires avec des clauses
de précaution.
• Autres
actifs mobiliers: Valeur historique récente, ou publiée, ou estimée par les
professionnels.
• Déduire le
Passif : Toutes les dettes et hypothèques.
L’assiette
soumise à la TAN d’un actionnaire d’une multinationale cotée en Bourse sera
estimé par la capitalisation boursière moyenne des 3 dernières années de
l'entreprise dont il est actionnaire, multipliée par le pourcentage des actions
qu'il possède dans cette entreprise, multipliée par la moyenne de la part
européenne de 3 grands indicateurs de cette entreprise (chiffre d’affaires,
masse salariale, investissements), selon le principe de l'apportionment.
La Taxe à
l’Actif Net a le potentiel de financer toute la protection sociale française,
dont les plus morceaux sont la branche maladie (avec les mesures de réforme de
la Sécurité sociale proposées plus bas) et la branche vieillesse (avec l’alignement
des régimes privés et publics de retraite).
Basculement
progressif du financement de la protection sociale des charges pesant sur le
travail à la Taxe A la Consommation, non remboursable, sur toutes
les ventes facturées de produits et services, pour remplacer toutes les cotisations sociales et la CSG. Ce basculement se fera en
maintenant les niveaux de salaires bruts (charges salariales versées en salaire net), les salaires nets
devenant progressivement les salaires bruts.
A titre d’exemple, avec un taux de TAC uniforme à 12%, le coût
du travail diminuera d’environ 30% car les cotisations employeurs
disparaissent. Le pouvoir d’achat restera à peu près stable car les salaires
nets augmentent de 16% mais les prix sont également poussés à la hausse par
l’instauration de la TAC non remboursable à 12%).
Cette Taxe à la Consommation aura un taux fixé selon 5 tranches:
· 5% pour les produits indispensables : produits alimentaires de
base, eau et énergie dans la limite d'une consommation durable
(au-delà de la limite, on passe en classe C puis D).
·
10% pour les produits importants : logement, travaux, culture,
téléphone, transport peu polluant.
·
20% pour les produits de bien-être : ameublement,
électroménager.
·
40% pour les produits de luxe : montres, bijoux, produits de
luxe.
·
80% pour les produit nocifs ou dangereux (dont les armes, le
tabac, l'alcool), transport polluant.
Instauration d’une Allocation Universelle (ou dotation
inconditionnelle d’autonomie)
- distribuée à tous sans contrôle des ressources ;
- calculée sur une base individuelle ;
- ne donnant lieu à aucune exigence de contrepartie.
Dotation Inconditionnelle
d’Autonomie, comportant un droit de tirage sur les ressources naturelles, une
part en monnaie locale complémentaire, et une part en euros.
Financée par l’IURR, impôt à taux
unique et individuel sur l’ensemble des revenus, la part monétaire de cette
Allocation Universelle assurera la fonction redistributive de l’impôt. Son
montant dépendra de l’âge du destinataire (avec par exemple une demi-allocation
pour les moins de 18 ans et une allocation majorée de 50% pour les plus de 65
ans). Cette allocation pourrait être réévaluée en fonction de l’évolution des
revenus (l’ensemble des recettes de l’IURR étant redistribué en Allocations
Universelles).
Suppression du quotient familial,
du quotient conjugal, des allocations familiales, allocations logement, minimum
vieillesse, etc….
Le RSA et les indemnités chômage
seront diminuées du montant de l’Allocation Universelle.
Encouragement aux Monnaies
Locales Complémentaires
Les administrations locales pourront
proposer à leurs salariés de leur verser une part de leur salaire (légèrement
abondée) dans une Monnaie Locale Complémentaire, gérée par une association et
couvrant un territoire d’environ 25000 habitants. Les administrations locales
pourront les accepter en paiement d'au moins une partie des impôts, taxes,
cotisations et services des institutions, entreprises et collectivités
publiques.
Ces monnaies locales seront
échangeables en euros (sous plafond par personne et par jour), et les produits
et services proposées à la vente en MLC seront conformes aux objectifs de
re-localisation.
Basculement
progressif des diverses taxes sur l’énergie à une Taxe Carbone Européenne
harmonisée
Basculement progressif en 5 ans des taxes carbones implicites de
chacun des pays européen vers une taxe carbone européenne harmonisée (en
contrepartie, suppression de toutes les autres taxes sur l’énergie, notamment
la TIPP française), taxe carbone fixée à 150€
la tonne équivalent carbone avec un
objectif d’atteindre 200€ 5 ans plus tard. Cette taxe carbone
est un droit d’accise, taxant les extractions et la production primaire de gaz
à effet de serre, en particulier le carbone d’origine fossile.
Cette taxe sera appliquée, pour commencer, à l'importation en
Europe et à l'extraction en Europe des énergies fossiles. Les viandes d’élevage
seront soumises à la même taxe.
Le mécanisme d’augmentation mensuelle du taux de taxation pour
passer de 150€/tCO2 à 200€/tCO2 en 5 ans sera construit pour que la taxe
diminue faiblement lorsque le cours du pétrole monte (de manière à ce que le
prix du baril de pétrole taxé augmente légèrement), et pour que la taxe
augmente fortement lorsque le cours du pétrole baisse (de manière à ce que le
prix du baril de pétrole taxé continue à augmenter légèrement).
Cette taxe carbone à géométrie variable, visant à obtenir un
prix du baril de pétrole taxé à augmentation fixe, offrira un cadre stable et rassurant
pour permettre les investissements nécessaires aux réductions de nos émissions
de gaz à effet de serre.
Nous rentrons dans une période où l’énergie deviendra rare, donc
chère. Mieux vaut devenir moins dépendant maintenant au prix de quelques
sacrifices tout en se donnant l’opportunité d’inventer ce dont le monde aura
besoin, plutôt que de continuer à vivre dans l’illusion jusqu’au jour où…
Cette taxe carbone européenne pourrait être la contribution
européenne au financement d’un fond mondial d’adaptation au changement
climatique. La répartition entre zones géographiques du financement de ce fond
pourrait être basée par exemple sur la répartition géographique des individus
les plus émetteurs de gaz à effet de serre (par exemple les 10% des hommes
responsables de 45% des émissions mondiales).
La gestion de ce fond « Climat », redistributif au niveau
mondial, serait confiée à une organisation mondiale et permettrait de lancer
des programmes ambitieux de :
- sanctuarisation de
zone naturelle,
- protection et
d’adaptation des pays moins développés et très exposés aux effets
climatiques,
- transition
énergétique des pays émergents et développés, ces derniers ayant pour
mission de montrer l’exemple par anticipation.
Droit de tirage sur les ressources naturelles et tarification progressive pour l’eau, d’un côté, l’électricité et le gaz
de l’autre, pour les particuliers, les limites de progression des tarifs
dépendant de la composition familiale. Au début
de chaque mois, une quantité gratuite et jugée suffisante de ces ressources est
allouée à chaque citoyen. Au-delà de cette allocation, le prix
devra augmenter de manière dissuasive voire
prohibitive. Cela pourrait se faire par le changement de taux de Taxe A
la Consommation. Ce dispositif
fondé sur la gratuité du bon usage et le renchérissement du
mésusage aura pour objectif d'assurer un minimum décent à tous autant que de
promouvoir la sobriété et l'efficacité énergétique.
Fiscalité des
multinationales
Transposer au niveau européen l'apportionment existant aux Etats-Unis.
Le niveau d'imposition d'une entreprise dans chaque Etat sera calculé en fonction
de 3 paramètres à déclarer Etat par Etat : masse salariale, chiffre d'affaire,
et investissements.
Le même principe doit être défendu à
l'échelle globale, afin de déterritorialiser la fiscalité des multinationales.
Taxe sur les transactions financières
Une taxe Tobin classique à l’échelle
européenne à un taux de 0.1% (ou une taxe
de 0,01 % sur les transactions financières intra-day), mais aussi une taxe
dégressive de façon exponentielle avec le temps entre l’achat et la vente
d’action. Ainsi une action revendue dans l’heure est taxée de 5%, dans le jour
à 4% dans la semaine à 3%, dans le mois à 2% dans l’année à 1%, au-delà 0%.
Proposer aux entreprises des bourses avec
une seule cotation par jour.
Proposer également une « Bourse
Ethique à Viscosité Assurée » : lors de la revente d'une action,
l’actionnaire verse automatiquement une partie de la plus-value à l’entreprise
émettrice de l’action, selon une formule décroissant exponentiellement.
Principe de subsidiarité et principe de suppléance
La responsabilité d'une action
publique nécessaire doit être allouée à la plus petite entité capable de
résoudre le problème d'elle-même.
Quand les problèmes excèdent les
capacités d'une petite entité, l'échelon supérieur a alors le devoir de la
soutenir.
Réforme des institutions
européennes
Un parlement
européen élu au suffrage universel direct sur des listes transnationales
selon une procédure uniforme dans tous les pays européens. Les listes proposées
au vote seraient donc identiques dans tous les pays, et tous les européens
pourront voter le même jour pour les mêmes listes. Une règle de composition des
listes sera de respecter au sein de la liste le poids démographique de chaque
pays. 30% des sièges seront attribués à la liste arrivée en tête selon la
méthode du jugement majoritaire, les 70% restant étant distribuées à la
proportionnelle.
Nous proposons
que ces députés européens soient élus pour 6 ans, avec un renouvellement d'un tiers
des députés tous les 2 ans.
Un vrai gouvernement
de l'Europe, assurant le pouvoir exécutif. Celui-ci sera constitué d'un
Président et d'un Chancelier, tous 2 élus par les 2 chambres du Parlement
réunies. Ces 2 postes seront de même niveau mais chacun aura des compétences
spécifiques: le Président sera responsable de la diplomatie, la défense, le
commerce, la monnaie; le Chancelier sera responsable des affaires sociales et
de l’environnement, des services publics, de la recherche, de la politique
agricole et industrielle... Ces 2 têtes seront chargées de former un
gouvernement de 15 personnes, en accord avec les chefs d'Etats des pays
européens.
Ce
gouvernement sera soumis au vote du Parlement Européen, et le Parlement aura le
pouvoir de le révoquer.
Clarification des
compétences de l’Union Européenne
Diplomatie, Défense, Sécurité intérieure,
Monnaie, Recherche, Politique agricole, Commerce, Développement durable.
Donner à l’Europe de
vrais moyens
Accompagner le transfert de compétences par
un transfert d’une partie des budgets nationaux.
Militer pour une TAN à l’échelle européenne
(par exemple à un taux de 0.25%) pour financer le budget de l’Union
Européenne ; en attente d’un accord sur ce point, instauration d’un impôt
européen de 22% sur les bénéfices redistribués (aux actionnaires et aux
salariés).
Réforme des institutions françaises
Instaurer un roi héréditaire, dont la mission sera d'animer un conseil de Sages
chargés d’évaluer les effets à long terme de toute politique générale et toute
loi, et d'être les représentants des générations à venir. Le roi sera
représentant de notre pays dans les instances et négociations internationales,
et chef des armées en temps de paix comme de guerre.
Pouvoir exécutif
Élire le chef du gouvernement au scrutin universel
direct par jugement majoritaire. Celui-ci forme et anime un gouvernement composé des meilleurs experts dans leur domaine, rassemblés dans une équipe
travaillant sur l’impulsion et les directives du chef du gouvernement. Le
gouvernement est chargé de gérer la
politique courante de l'État, de l’exécution des lois élaborées par le pouvoir législatif, et reste responsable devant le Parlement à tout moment. Le
chef de gouvernement peut dissoudre l’Assemblée Nationale élue, mais pas la
Chambre des Citoyens tirée au sort. Le Parlement (les deux chambres réunies en
congrès) peut renverser le chef du gouvernement à la majorité des deux tiers.
Pouvoir législatif
Changer le mode de scrutin des élections législatives : je proposerai de définir en France
métropolitaine 7 ou 8 super-régions dans lesquelles se présenteront des listes,
et environ 200 circonscriptions dans lesquelles se présenteront des candidats
individuels. Dans chaque circonscription, tous les candidats choisissent et
publient à quelle liste régionale ils veulent "apporter" leurs voix.
Les votes blancs doivent être officiellement décomptés à
part, et en cas de majorité de votes blancs, tous les candidats sont invalidés
et l’élection est organisée à nouveau avec d’autres candidats.
L'Assemblée Nationale sera ensuite constituée ainsi :
→
50% des sièges seront attribués aux candidats arrivés
en tête des suffrages dans leur circonscription par
méthode du jugement majoritaire;
→
50% des sièges seront attribués à la proportionnelle
des voix "apportées" par tous les candidats aux listes régionales
(les 7 ou 8 super-régions envoyant chacune à cette moitié d'Assemblée Nationale
un nombre de représentants proportionnel à leur population).
Remplacer le Sénat par une Chambre des Citoyens, tirés au sort sur
une liste de citoyens volontaires. Chaque tiré
au sort sera nommé pour 3 ans et on remplacera chaque mois les 10 citoyens
tirés au sort 3 ans auparavant par 10 nouveaux citoyens tirés au
sort parmi les citoyens volontaires.
Navettes parlementaires
L'initiative
des lois est partagée : l’Assemblée Nationale, le Gouvernement, et une
association suffisante de citoyens (par Referendum d’Initiative Populaire)
peuvent proposer des sujets d’étude voire des propositions de lois au Parlement
qui reste souverain pour adopter, amender ou rejeter ces propositions. Les projets de loi du gouvernement pourront être
amendés par les assemblées, mais le gouvernement ne pourra pas modifier des
lois votées par les assemblées.
Le Parlement
doit pouvoir maîtriser son ordre du jour : l'Assemblée Nationale élira en son sein et à la
proportionnelle une commission soumise à un code
de déontologie affichant des règles de priorité, qui proposera et
soumettra au vote l'ordre du jour des cessions parlementaires à venir. Cette commission pourrait débattre des propositions de
lois dans un ordre défini par l’urgence des problèmes à résoudre. Une
hiérarchisation théorique des propositions de loi pourrait être faite en
fonction de l’importance des sujets, c’est à dire en fonction du contenu du
problème à régler. Cette hiérarchisation pourrait s’inscrire en suivant l’ordre
de priorité de la directive constitutionnelle mis en cause. Chaque sujet
entré à l’ordre du jour des assemblées et chaque loi proposée au vote des
assemblées fera l’objet d’un avis consultatif du Conseil des Sages, évaluant
les effets à long terme de chaque politique et représentant la voix des
générations futures.
L'Assemblée
Nationale aura l'initiative législative et pourra donc rédiger des propositions
de lois : quand un sujet aura été mis à l'ordre du jour d'une session
parlementaire, la commission parlementaire en charge du sujet travaillera le
texte de la loi qui sera soumise au vote des assemblées, partant de la loi
actuelle et examinant son efficacité et ses manques, entendant les
ministres et les experts concernés par le sujet. Toute nouvelle loi devra
s’accompagner de la suppression ou de la simplification d’une loi précédente,
afin que le volume complet des lois en cours soit égal ou inférieur au volume
actuel.
Le projet de
loi sera ensuite soumis au vote de la Chambre des Citoyens, avant d'être soumis
au vote final de l'Assemblée
Nationale. La Chambre des Citoyens, comme l'Assemblée Nationale, pourra déposer
des amendements afin de modifier des articles de la loi soumise au vote.
Contrôle du pouvoir exécutif
Le Parlement devra
aussi contrôler le pouvoir exécutif, et notamment sa bonne volonté et son
efficacité à mettre en œuvre et appliquer les lois votées par le Parlement. Il
n'est pas normal que des lois votées par les assemblées ne voient jamais le
jour par manque de décret d'application. Ainsi, la Chambre des Citoyens pourra démettre chaque ministre du
gouvernement individuellement par un vote à la majorité absolue, et l'Assemblée
Nationale pourra renverser le gouvernement dans sa totalité par un vote à la majorité
absolue.
Le parlement pourra
convoquer le Chef du gouvernement et chacun des ministres, pour les questionner
en séance plénière.
Le parlement pourra
procéder à des enquêtes.
Le budget sera voté
par l'Assemblée Nationale seule.
La Chambre des
Citoyens pourra donner mandat explicite au chef de gouvernement ou à un
ministre en particulier (notamment celui des Affaires Etrangères) pour négocier
dans l'intérêt national dans les instances internationales.
Séparation des pouvoirs
Toute participation
à l’une des instances institutionnelles (exécutif et gouvernement, assemblées,
conseil des Sages) s’accompagnera de l’interdiction de participer à une autres
de ces instances.
Statut des élus
Adopter un véritable statut
de l’élu qui rende définitivement impossible le cumul et permette de
concilier vie professionnelle et engagement politique, même pour les personnes
qui ne sont ni fonctionnaires ni professions libérales.
Chaque élu (parlementaire, maire d’une commune de plus de
30 000 habitants, président de conseil général et régional) issu de la fonction
publique devra démissionner de celle-ci.
Dans le cadre d’un congé sabbatique, permettre à tous les
candidats (en particulier ceux issus du privé pour qui c’est plus difficile) de
prendre un « congé pré-électoral » d’au maximum trois mois pour se consacrer à
leur campagne en tant que candidat à des fonctions de parlementaire ou
d’exécutif local (maire d’une commune de plus de 30 000 habitants, président de
conseil général et président de conseil régional). Ce congé sera financé sur
fonds publics si les candidats recueillent au minimum 5 % des suffrages
exprimés lors de l’élection.
Instituer un « congé de représentation
politique », incluant la prise en charge de la différence des revenus
avant mandat politique (sous un plafond raisonnable) et une garantie de retour
sur un poste de niveau comparable et une rémunération équivalente. A la fin du
mandat, l’élu (parlementaire, maires de communes de plus de 30 000 habitants,
les présidents de conseils généraux et les présidents de conseils régionaux),
qu’il vienne du public ou du privé, à défaut d’un travail rémunéré trouvé au
bout de 6 mois, aura la
possibilité d’intégrer la fonction publique dans un poste de catégorie A+ avec
un contrat de droit commun. Ce système remplacerait
l’indemnité chômage spécifique existant depuis 2007 pour les parlementaires.
Non-cumul des mandats : interdire d'avoir simultanément plus de 2 fonctions
"publiques" (i.e. 2 maximum admis),
Renouvellement des responsables politiques : interdire d'enchaîner consécutivement plus de 2 mandats
de même nature (i.e. 2 maximum admis), par exemple député.
Toute fin de mandat électif se conclura par
un audit de fin de mandat, menés par des citoyens tirés au sort. Ces audits
seront menés de manière à mettre en lumière l’état d’esprit qui a animé l’élu
pendant son mandat, de manière à déjouer les manipulations d'élus pervers et
mal intentionnés.
Exemplarité des élus :
Toute condamnation judiciaire interdira de se présenter à vie aux élections et
aux tirages au sort des représentants.
Régler la question des conflits d’intérêt : plutôt
que d’interdire aux élus d’exercer un métier, créons des impossibilités de vote
quand les intérêts privés croisent l’intérêt général.
Référendum d’initiative populaire
Tout
citoyen, apportant la preuve (par pétition par exemple) du soutien de 2% des
électeurs inscrits, pourra provoquer l’organisation d’un vote de la population
concernée, dont le résultat s’imposera à tous.
Ce référendum d'initiative citoyenne doit être possible à tous les niveaux territoriaux, de la commune à l’Union européenne.
Ce référendum d'initiative citoyenne doit être possible à tous les niveaux territoriaux, de la commune à l’Union européenne.
Ce
référendum pourra abroger tout ou partie d’une loi ou en proposer de nouvelles,
dans le respect des prérogatives et des compétences de l'échelon administratif
concerné.
Pour les générations futures,
alléger le fardeau de la dette, financière comme écologique : règles d’Or
Ne plus vivre au-dessus de nos
moyens !
Il nous parait important d'inscrire dans les Constitutions de nos pays
européens des règles prévoyant un retour progressif à l'équilibre budgétaire.
Plus généralement, il faut que chaque loi soumise au vote des assemblées soit
accompagnée d’une projection à long terme : chiffrage budgétaire de
la mise en application de la proposition de loi et plan de financement associé,
bilan écologique, sociétal, etc…
Libre-échange et protectionnisme
Il faudrait inscrire dans les accords de l’OMC des lois de
réciprocité empêchant ou pénalisant le dumping social, monétaire, fiscal et écologique
(tout produit importé devant respecter les normes écologiques de production du
pays acheteur). Il est nécessaire de porter le débat au sein de l’Union
Européenne et de l’OMC pour que la concurrence déloyale cesse.
Une mondialisation généralisée des échanges entre des pays
caractérisés par des niveaux de salaires très différents aux cours des changes
n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable.
Une libéralisation totale des échanges et des mouvements de
capitaux n’est possible et souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux
groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement
économique et social comparable.
Nous proposons d’imposer immédiatement des taxes douanières européennes
pénalisant les biens importés des pays :
1. qui ne respectent pas les conditions de travail « décentes »
préconisées, e.g. par le Bureau International du Travail ;
2. qui ne respectent pas les accords internationaux de Kyoto (soit
qu’ils ne les aient pas signés, soit qu’ils ne les appliquent pas) et autres
engagements de réductions des émissions de az à effet de serre ;
3. qui pratiquent une fiscalité biaisée faisant d’eux des paradis
fiscaux (au sens de la liste dressée par le FMI en 2007 ou par l’ONG Tax
Justice Network).
Nous proposons de mettre en œuvre, progressivement sur 5 ans,
des taxes d’importation fixées à l’échelle européenne, construites
objectivement sur 4 critères :
1. taxe compensant la différence d'engagement écologique (par
exemple le contenu en CO2 du produit importé, multiplié par la différence du
taux de la taxe carbone entre le produit producteur et l’Union Européenne),
2.
taxe sur les émissions de CO2 causées par le transport depuis le
pays de fabrication,
3.
taxe compensant la différence d'engagement des pays dans les
dépenses sociales,
4.
taxe compensant la différence de coût du travail entre les pays.
Révision
du statut des fonctionnaires
Les cadres des fonctions régaliennes (armée, police, justice,
impôts) conserveront un statut particulier, avec des engagements sur la durée, la
loyauté, la confidentialité, en contrepartie de quoi l’Etat leur assurera la
sécurité de l’emploi. Les autres services publics (services sociaux, services
de santé, éducation, recherche…) emploieront des salariés ayant le même statut
que dans le secteur privé.
Réforme des retraites
Alignement
des régimes privés et publics de retraite, dans un souci de simplification et
d’unification des régimes de retraite, mais aussi car la sécurité de l’emploi
est un avantage suffisant sans voir besoin de rajouter un avantage sur le
montant des pensions.
Evolution
du secteur public
Les entreprises publiques de secteurs concurrentiels, dont
l’état est actionnaire et ne relevant ni des fonctions régaliennes (armée,
police, justice, impôts) ni des services publics (services sociaux, services de
santé, éducation, recherche…), seront privatisées par vente au public avec
règlement sur 10 ans, les salariés de ces entreprises bénéficiant de conditions
préférentielles.
Le cas des entreprises du secteur de l’énergie ou des transports
pourra être examiné à part : ces problématiques étant typiquement de long
terme, il peut être sage que ces acteurs ne soient pas soumis à des contraintes
de rentabilité à court terme.
Enfin l’Etat conservera des participations, majoritaires ou non,
dans les secteurs stratégiques pour notre sécurité, comme ceux es industries de
défense, pour contenir le niveau de dangerosité des armements développés et
éviter qu’ils soient vendus à des pays ou organisations hostiles.
Salaires
minimums
Instauration de salaires minimums pour les pays européens qui
n’en ont pas, fixés dans chaque pays à 50%
du salaire médian du pays (ou 40% du
salaire moyen du pays).
Harmonisation progressive sur 10 ans de ces salaires minimums
vers un salaire minimum européen (réévalué chaque année par pondération des
salaires minimums des différents pays par leur poids dans le PIB de l’Union
Européenne).
Plafonnement des rémunérations : Revenu Maximum
Autorisé
Obliger les
grandes entreprises (au sens de l’INSEE) à définir dans
leurs statuts un salaire maximal exprimé en
multiple d’un salaire minimum européen. Ce point, choisi librement, sera
apprécié par les notations en termes de responsabilité sociale. Il ne parait
pas illégitime d’avoir un rapport maximum de 40 entre le salaire le plus élevé
et le moins élevé d’une même entreprise.
Proposer aux entreprises de taille
intermédiaire de faire de même.
A terme, envisager pour chaque pays européen un salaire maximum
égal à 40 fois le salaire médian du pays.
Faire voter par l'assemblée générale des actionnaires (chaque
action donnant droit à une voix) le salaire du PDG ainsi que les rémunérations
des administrateurs (jetons de présence).
Part variable des hauts salaires
Plafonner à 20 %
du salaire fixe les rémunérations variables des dirigeants des grandes entreprises
(et des fonctions « à risque » dans les
entreprises, comme les traders et les gestionnaires de risques). Ceci inclut la
part variable du salaire et autres bonus et stock-options ainsi que les primes
de départ. Veiller à ce que la règle d’attribution du bonus soit algébrique, pour distribuer également
des malus – le tout apprécié au moins à 5 ans.
Répartition des bénéfices des entreprises
Faire voter chaque année par l'assemblée
générale des actionnaires (chaque action donnant droit à une voix) la répartition
des bénéfices entre salariés, actionnaires et entreprise.
Participation des salariés à la gouvernance des
entreprises
Incitation aux
entreprises à distribuer des actions à leurs salariés, actions
bloqués pendant 5 ans mais donnant droit d'exercice du pouvoir et aux
dividendes. Il s'agit réellement de développer l'actionnariat salarié, visant à
faire entrer durablement les salariés d'une entreprise dans le capital de cette
dernière.
Transparence
En plus des bilans
financiers actuellement demandés aux sociétés cotées en bourse, l’ensemble des
entreprises devront publier chaque année :
· la courbe de Lorenz et le coefficient de Gini des rémunérations
de ses salariés, ou encore un coefficient de Gini de
l'entreprise, intégrant également la répartition des salaires des fournisseurs de
l'entreprise,
· la répartition des bénéfices entre salariés,
actionnaires et entreprise
· le montant des impôts payés par
l’entreprise dans chacun des pays où elle en paie.
Réduction du temps de travail
L’Etat incitera les entreprises
et les salariés à réduire leur temps de travail, avec réduction équivalente de
leur salaire. Le système incitatif pourrait ressembler à cela :
Si le passage de
4 salariés d'un plein temps à 4/5ème (avec réduction de 20% de leur salaire)
permet à une entreprise d'embaucher un salarié supplémentaire, je propose que
70% d'un SMIC brut soit redistribué à parts égales entre les salariés ayant
réduit leur temps de travail, l'entreprise et l'Etat (cela représenterait
330€ mensuels par embauche pour l'entreprise, et 83€ mensuels pour chacun
des 4 salariés). Ce système incitatif serait dégressif mois par mois pour s'annuler
au bout de 2 ans.
Cette réforme
s’accompagnera d’une campagne de communication luttant contre la discrimination
dont souffrent les salariés demandant actuellement un temps partiel.
Allocations chômage (financées par la TAC)
1. Tout chômeur sans formation engagé
par une entreprise doit être payé par elle à hauteur de 80% du salaire minimum;
le reste du salaire, qui doit être au moins égal au salaire minimum, étant payé
par les budgets de la formation permanente, puisque cet emploi est aussi une
formation.
2. Tout chômeur ne doit pouvoir recevoir une
allocation chômage que pendant un an. Cette allocation est plafonnée à 5 fois
le salaire minimum mensuel, et seulement si le demandeur d’emploi suit une
formation professionnalisante, financée aussi sur les fonds de la formation
permanente.
3. Tout chômeur doit recevoir une formation et une incitation à créer une entreprise. Si son projet est viable, un financement doit lui être proposé.
3. Tout chômeur doit recevoir une formation et une incitation à créer une entreprise. Si son projet est viable, un financement doit lui être proposé.
4. Toute indemnité accordée en cas de licenciement par
l’employeur ou par les prudhommes doit être limitée à six mois de salaire,
plafonnée à 5 fois le salaire minimum mensuel, et intégralement déduite des
allocations chômage versées ensuite.
5. Toute entreprise ou personne recourant au travail
au noir doit se voir infligée des amendes dissuasives.
6. L'organisme
d'assurance chômage ne peut pas emprunter et ne doit donc pas être déficitaire.
Si l'on arrive dans une période où l'organisme ne peut plus verser les
allocations, le plafond des allocations et le taux de l'allocation par rapport
aux derniers salaires seront réduits pour que l'organisme reste à l'équilibre
financier.
Enseignement
Permettre les pédagogies alternatives (Steiner, Montessori,
Freinet...).
Encourager les pédagogies favorisant la libre expression, le
sens critique, la coopération plutôt que la compétition, la capacité
d’initiative et d’autonomie des enfants, son enthousiasme à apprendre.
Ceci doit se faire tout en veillant à ne pas se défausser de
notre responsabilité d’adultes de transmettre aux enfants leur histoire et leur
culture, nos connaissances scientifiques et notre civilisation.
Favoriser la paix intérieure des enfants, en leur faisant
pratiquer des activités artistiques, la promenade dans la nature, découvrir la
méditation de pleine conscience et la communication bienveillante, base de
l'agriculture vivrière et du petit élevage, cours de médecine de base et
conseils de vie saine
Dans le recrutement des enseignants, retenir des personnes ayant
une formation bac+2 avec une bonne évaluation de la pédagogie, plutôt que des
bac+5 avec des connaissances théoriques dans leur matière.
Favoriser la mobilité professionnelle : on doit pouvoir être
enseignant quelques années dans sa vie et exercer d’autres activités avant ou
après. Diversifier les statuts et types de contrat pour dynamiser les carrières
d’enseignants.
Augmenter le nombre d’heures de cours par semaine donné par les
enseignants du second cycle en annualisant le temps de travail de tous les
professeurs et en encourageant la bivalence. Lier la rémunération des
enseignants au nombre d’heures réel passé devant les élèves et d’une notion de
performance.
Les familles qui choisiront de ne pas confier l'éducation de
leur enfant à l'Education Nationale pourraient être remboursés des frais liés à
l'éducation de leurs enfants, jusqu'à un plafond de 5000€/enfant du primaire, 8000€/collégien,
10000€/lycéen (chiffres correspondant aux coûts actuellement constatés en
France).
Agriculture
Lier la réforme de la Politique Agricole Commune : les
agriculteurs pratiquant l’agro-écologie pourraient être rémunérés pour leurs
services environnementaux ; les lieux de restauration collective achetant
des produits locaux issus de l’agro-écologie pourraient être subventionnés.
Industrie
Etendre la durée de garantie légale de conformité des produits
électroménagers de 2 ans à 10 ans, et plus généralement garantir la
réparabilité des produits.
Intégrer dans les prix des produits des critères favorables à
l’intensité d’usage et à la durée de vie.
Afficher la durée de vie des produits.
La Caisse des Dépôts avancera aux PME le paiement des factures
émises en retard de paiement, et confie alors à ses propres services juridiques
le recouvrement de ces créances.
Cure de minceur de l’Etat français
Mettre en place une réforme de
nos collectivités pour plus de proximité et d’efficacité.
Réduire les échelons
administratifs, les rendre compréhensible et pertinent.
Suppression des départements,
diminution du nombre de régions, diminution du nombre de députés et sénateurs
(par exemple à 400 députés à l’Assemblée Nationale au lieu de 577 et 200
représentants à la Chambre des Citoyens au lieu de 348 sénateurs).
Harmonisation(s) européennes(s)
Se fixer comme objectifs d’harmoniser entre pays européens en 10
ans les indicateurs suivants vers leur moyenne européenne pondérée par le poids
du PIB de chaque pays dans l’Union Européenne :
·
Salaire minimum
·
Poids des dépenses des administrations publiques en % du PIB
·
Les taux marginaux d’imposition sur la consommation, sur le
travail, sur le capital
·
Poids des dépenses de santé en % du PIB
·
Poids des dépenses d’éducation en % du PIB
Héritage
Faire varier le taux d'imposition d'une donation parents/enfants
selon l'âge de l'enfant majeur bénéficiaire du don.
Faire varier de la même façon les droits de succession selon
l’âge de l’héritier (en complément de la progressivité liée au patrimoine).
Réserver aux héritiers une part, par
exemple fixée à 10% du patrimoine (avec un plancher fixé à 2 ans de salaires
minimum et un plafond fixé à 10 ans de salaire moyen des 50% des emplois les
moins bien payés).
Au-dessus de ce plafond, l'héritage peut être légué à des tiers
(nommés sur le testament) et soumis à la fiscalité variable selon l'âge du
bénéficiaire, légué à des associations (fiscalité à construire) ou légué à
l'Etat.
Etat
Modifier le code des marchés publics. Une entreprise utilisant
les paradis fiscaux pour échapper à l’impôt en France ne doit pas pouvoir
concourir à un marché public.
Mesures pour la transition
énergétique européenne
Certaines
mesures peuvent être prises à coût nul :
· Légiférer sur le poids maximal des véhicules immatriculables et
sur leur vitesse maximale, avec des limites s’abaissant progressivement,
passant de une tonne et 130km/h l’an prochain, à 500kg et 80km/h dans 10 ans.
· Interdire les sacs plastiques et les imprimés publicitaires.
· Surtaxer les pneus neufs et encourager le rechapage.
· Rendre obligatoire l’étiquetage du poids « équivalent carbone »
des aliments, sensibiliser le grand public sur cet étiquetage et la nécessité
de manger moins de viande et consommer les produits de l’endroit et de la
saison, encouragement à l’agriculture durable.
· Imposer par des normes l’utilisation d’éclairage basse
consommation et réduire les consommations en veille des équipements
électriques.
Les autres
chantiers demandent un financement spécifique, et sont de plusieurs
natures :
· Concernant le chauffage résidentiel ou tertiaire :
remplacer gaz, fioul, et chauffage électrique, par de l’isolation, du thermique
solaire, des pompes à chaleur et de la biomasse (bois principalement).
Développer la cogénération chaleur/électricité pour les bâtiments collectifs
(bureaux, usines, hôpitaux, universités…). Rénovation thermique des logements
(objectif : rénovation de 500 000 logements par an en moyenne), rénovation
des bâtiments anciens mal isolés. Construction de logements à haute efficacité
énergétique. Le plus grand chantier dans l’habitat est de convertir les
logements pour aller vers l’autarcie énergétique.
· Concernant l’industrie : décarboner l’industrie lourde
(productrice de matériaux de base : ciment, acier, chimie, métallurgie des non
ferreux, papier-carton),
· Concernant les transports : encourager l’amélioration du
rendement des moteurs, et mettre en œuvre des transports collectifs « doux » en
développant les infrastructures pour les nouveaux carburants à favoriser (par
exemple : biogaz, hydrogène et électrique).
· Concernant la production d’électricité : financer le
développement de technologies de rupture énergétique et d’infrastructures
de production locale exploitant les énergies renouvelables, notamment solaire
et éolienne, cogénération et biogaz. Moderniser le réseau électrique pour
optimiser la production, la distribution et la consommation.
· Plus généralement pour l’énergie, notre objectif est de produire
une grande part de l’énergie que nous consommons à proximité de notre résidence
ou de notre lieu de travail.
· Développer les puits de carbone en plantant des arbres, sur les
terres inoccupées, les terres d’élevage ou de culture, à haute érosion et/ou
faible rendement, et en gérant le capital forestier,
· Valoriser notre filière bois,
· Favoriser l’urbanisation qui fera de la bicyclette un moyen
accessible pour la majorité.
Réforme de la
Sécurité Sociale
·
une seule caisse réunissant tous les Français
·
mutuelles toutes référencées et conventionnées (sinon
interdites)
·
règlement des professionnels à une seule adresse (un comptoir
unique)
·
diminution du nombre de salarié de la CNAM de 130.000 à 13.000
par tranche de 10 % par an, grâce à une informatique adéquat (en engageant les
meilleurs spécialistes du monde s'il le faut, le jeu en vaut la chandelle)
·
négociation musclée des médicaments à l'introduction
·
meilleur usage du générique, cahier des charges plus strict.
·
délivrance des médicaments à l'unité en pharmacie
·
suppression des médicaments inutiles des listes de remboursement
·
suppression des médicaments de conforts
·
suppression du remboursement des cures thermales
·
cours de médecine à l'école : un patient instruit est un patient
qui consomme moins de médecine.
·
notion d'injonction administrative sur requête d'un médecin,
avec un délai de prise en compte avant arrêt de la couverture : c’est une
mesure pour faire comprendre aux plus réfractaires que la santé d’un individu
pèse sur tous.
·
Informatisation de tous les médecins aux frais et avec le
logiciel d'état.
Instaurer un roi héréditaire, dont la mission sera d'animer un conseil de Sages chargés d’évaluer les effets à long terme de toute politique générale et toute loi, et d'être les représentants des générations à venir. Le roi sera représentant de notre pays dans les instances et négociations internationales, et chef des armées en temps de paix comme de guerre.
RépondreSupprimer???
Voilà ce qui m'a mené à cette idée :
Supprimerhttp://petitprogramme2012.blogspot.fr/2015/09/le-long-terme-en-politique-2-monarchie.html