mercredi 20 juin 2018

NegaWatt

Mise à jour du scénario de transition énergétique pour la France pour la période 2017-2050, avec cette courbe d'évolution de la consommation d’énergie primaire dans les scénarios tendanciel et négaWatt, entre 2015 et 2050 :

Sortir du nucléaire

J'ai jusqu'ici beaucoup réfléchi sur l'urgence à sortir de notre dépendance aux énergies fossiles, parce qu'elles ne sont pas renouvelables et que le stock s'épuise, et parce qu'elles contribuent aux émissions de gaz à effet de serre et donc au dérèglement climatique.

Mais les risques liés à l'énergie nucléaire ne sont pas négligeables.
En réalité, comme l'écrit "sortir du nucléaire", le dérèglement climatique, la raréfaction des énergies fossiles et la menace nucléaire nous obligent au changement.

Pourquoi vouloir sortir du nucléaire ?
En résumé, l'exploitation de l'énergie nucléaire fait courir des risques importants pour notre santé et notre sécurité mais aussi celle de nos descendants pendant des centaines d'années, n'assure pas notre indépendance énergétique, coûte cher, nécessite des installations très centralisées et donc énormément de lignes très haute tension, produit des déchets qu'on ne sait pas gérer de manière durable, augmente le risque de prolifération des armes atomiques, pollue notre environnement, est vulnérable au dérèglement climatique... Le problème c'est aussi que le financement public de l'industrie nucléaire prive de financement les énergies renouvelables qui en auraient besoin.

L'énergie la moins chère et la moins polluante, c'est celle qu'on ne produit pas et qu'on ne consomme pas. Les solutions pour sortir des (ou a minima réduire notre dépendance aux) énergies fossiles et en même temps de l'énergie nucléaire, ce sont celles de l'association négaWatt : sobriété, efficacité, renouvelables :

Taxes sur le bio

Une proposition qui m'a fait réfléchir, lue sur le site des Etats généraux de la bioéthique :

Pour en finir avec l'hypocrisie, il faut renverser le système du label Agriculture Biologique :

"Il est dégueulasse pour les producteurs de payer 350 à 800 euros pour une certification bio et d'être taxé 0,5% du prix du produit vendu par les organismes certificateurs.

Renverser le système, c'est :
  • Taxer à 1% les produits alimentaires ni bio, ni locaux, ni équitables.
  • Offrir avec ça une bourse pour que les producteurs bios, locaux, équitables ne payent plus de frais supplémentaires dus aux organismes certificateurs.

Dans ce monde dominé par l'argent, il faut que ceux qui polluent paient et que ceux qui avancent aient des avantages fiscaux : pas l'inverse".