mercredi 6 mai 2020

Le monde d'après

Notre monde a été ralenti par la crise du covid19, et c'est une opportunité de se poser des questions sur le monde que nous voulons. Des changements radicaux de nos comportements individuels ont été réalisés du jour au lendemain, et cela démontre que c'est possible.

"Non à un retour à la normale", demandent 200 artistes et scientifiques répondant à l'appel d'Aurélien Barrau qui demandait déjà d'être sérieux et audacieux.
Pour réduire durablement les émissions de gaz à effet de serre et préserver les conditions de la vie sur Terre, nous devons ralentir, et tous changer en profondeur nos modes de vie, de consommation et nos économies.



Le temps est venu, crie Nicolas Hulot :
Le temps est venu d'une Europe des solidarités.
Le temps est venu de financer la transition dans les collectivités territoriales.
Le temps est venu de passer du libre-échange au juste échange.
Le temps est venu de relocaliser en France et en Europe.
Le temps est venu de demander des contreparties environnementales aux soutiens budgétaires.

Gaël Giraud déclare qu' il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française.



Et Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton, publient des propositions pour un retour sur terre pour changer maintenant, et organiser un ralentissement général. J'y retrouve beaucoup de propositions concrètes, et je me pose une question : comment mettre en oeuvre cette révolution ?

et la consultation du collectif #LeJourdAprès