"Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours", aurait dit Napoléon. Je m'en tire avec 3 :
1) mode de désignation et de contrôle :
2) stricte séparation des pouvoirs :
3) initiative des lois :
L'initiative des lois est partagée : l’Assemblée
Nationale, le Gouvernement, et une association suffisante de citoyens (par Référendum d’Initiative Populaire) peuvent proposer des sujets d’étude voire
des propositions de lois au Parlement qui reste souverain pour adopter, amender
ou rejeter ces propositions. Les projets de loi
du gouvernement pourront être amendés par les assemblées, mais le gouvernement
ne pourra pas modifier des lois votées par les assemblées.
Le Parlement doit pouvoir maîtriser son ordre
du jour : l'Assemblée
Nationale élira
en son sein et à la proportionnelle une commission soumise à un code de déontologie affichant des règles de priorité,
qui proposera et soumettra au vote l'ordre du jour des cessions parlementaires
à venir. Cette commission pourrait débattre
des propositions de lois dans un ordre défini par l’urgence des problèmes à
résoudre. Une hiérarchisation théorique des propositions de loi pourrait être
faite en fonction de l’importance des sujets, c’est à dire en fonction du
contenu du problème à régler. Cette hiérarchisation pourrait s’inscrire en
suivant l’ordre de priorité de la directive constitutionnelle mis en cause.
Chaque sujet entré à l’ordre du jour des assemblées et chaque loi proposée au
vote des assemblées fera l’objet d’un avis consultatif du Conseil des Sages,
évaluant les effets à long terme de chaque politique et représentant la voix
des générations futures.
L'Assemblée Nationale aura l'initiative
législative et pourra donc rédiger des propositions de lois : quand un
sujet aura été mis à l'ordre du jour d'une session parlementaire, la commission
parlementaire en charge du sujet travaillera le texte de la loi qui sera
soumise au vote des assemblées, partant de la loi actuelle et
examinant son efficacité et ses manques, entendant les ministres et
les experts concernés par le sujet. Toute nouvelle loi devra s’accompagner
d’une suppression ou une simplification d’une loi précédente afin que le volume
complet des lois en cours soit égal ou inférieur au volume actuel.
Le projet de loi sera ensuite soumis au vote de
la Chambre des Citoyens, avant d'être soumis au vote final de l'Assemblée Nationale. La Chambre des
Citoyens, comme l'Assemblée Nationale, pourra déposer des amendements afin de
modifier des articles de la loi soumise au vote.
Bonjour bonsoir,
RépondreSupprimerJe me permets de vous renvoyer vers une réflexion intéressante :
http://www.laviedesidees.fr/L-esclave-expert-et-le-citoyen.html
" À Athènes, dans l’Antiquité, les tâches d’expertise étaient confiées à des esclaves publics, que l’on honorait mais qu’on privait de tout pouvoir de décision. C’est ainsi, explique Paul Ismard, que la démocratie parvenait à se préserver des spécialistes."
" Paulin Ismard se situe résolument dans la perspective du « malheur politique » contemporain, la séparation entre le règne de l’opinion et le gouvernement des experts : un savoir politique utile ne peut plus naître « de la délibération égalitaire entre non-spécialistes ». L’État, défini comme « organisation savante », exclut le peuple. "
Il nous faut donc trouver le moyen de retrouver l'équilibre entre :
1) des experts que l'on souhaite indépendants et non tentés par le pouvoir, qui sauront éclairer les citoyens et appliquer les décisions prises, et
2) des citoyens non-spécialistes, qui éclairés par les experts, sauront débattre et prendre les décisions pour le mieux de leurs semblables (contemporains et futurs).
Equation difficile.
Salutations.