mercredi 16 novembre 2016

économie circulaire


Dans The Economics of the Coming Spaceship Earth (L'Économie du futur vaisseau spatial Terre), publié en 1966, Kenneth Boulding* écrit qu'il faut se détacher de la « Cow Boy economy » (économie du gaspillage, dans laquelle la maximisation de la consommation repose sur la prédation et le pillage des ressources naturelles) pour se rapprocher de la « Spaceman economy » : la Terre est devenue un vaisseau spatial unique, pourvu de ressources limitées dans lesquelles puiser, sans possibilité de ravitaillement, et avec des capacités limités à absorber nos polluants.
Changement de paradigme : fin de l'économie linéaire et promotion de l'économie circulaire, ainsi définie par l'ADEME : Système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus.



L'ADEME résume ainsi les actions liées à l'économie circulaire :
Reste que l'économie circulaire atteint ses limites, notamment pour l'utilisation des métaux, comme analysé par Philippe Bihouix : les métaux ne sont pas renouvelables (renouvellement en dizaines de millions d'année), certains sont peu recyclables (par exemple le lithium), d'autres ont des usages majoritairement dispersifs (par exemple le titane), ou subissent une dégradation fonctionnelle lors du recyclage.

C'est pourquoi le développement de l'économie circulaire doit se prolonger par l'âge des low techs.



* Pour rappel, c'est le même Kenneth Boulding qui a écrit le fameux "Quiconque croit que la croissance exponentielle peut continuer sans fin dans un monde fini, est soit un fou soit un économiste".

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