samedi 19 novembre 2016

progrès et décroissance

Mes contemporains et moi avons un a priori positif du progrès.

Avant le siècle des Lumières, les Hommes se faisaient l’idée d’un monde fixe, immuable et fini, cyclique comme les saisons. La notion de progrès, désignant à l’origine la marche en avant, est typiquement moderne. Concept central de la pensée des Lumières et des courants évolutionnistes, le progrès incarne la croyance dans le perfectionnement global et linéaire (voire exponentiel) de l'humanité. Mais le progrès est aujourd'hui presque uniquement associé à la technique. Le progrès économique englobe quant à lui de manière ambiguë à la fois l'idée de croissance (quantitative) et de meilleure efficacité (qualitative). 

C’est contre cette ambiguïté entre le plus et le mieux que s‘élèvent les objecteurs de croissance, qui remettent en cause la croyance magique dans le progrès technique pour apporter des solutions aux crises auquel il a grandement contribué : crises énergétique, écologique, financière, alimentaire (on pourrait prolonger la liste).

Plusieurs sites développent cette analyse du progrès :
La décroissance et l’idée de progrès : entre progressisme et conservatisme critiques
 

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