vendredi 30 novembre 2012

équilibre, déséquilibre

Il est dramatique de réaliser que notre mode de vie a besoin d'une croissance permanente d'un indicateur éronné (le PIB), pour pouvoir continuer à fonctionner.

Sans croissance du PIB, de nouveaux emplois ne sont pas créés (voire d'anciens amplois sont détruits) et le chomage augmente; moins d'entreprises font des bénéfices et les recettes fiscales diminuent; les Etats doivent donc emprunter plus, ou diminuer leurs dépenses ou augmenter les impôts, etc...

Tout cela est bancal, car cet indicateur, le PIB, ne peut physiquement pas croître indéfiniment, car comme l'écrit Jean-Marc Jancovici, le PIB mesure le flux qui va du stock naturel vers le stock "artificiel" : plus il croît, plus vite le stock naturel diminue.

En France, dans les payes industrialisés depuis longtemps, dans les pays de l'OCDE ou du G7, on voit la croissance du PIB diminuer progressivement :

Nous allons enfin atteindre l'équilibre... c'est-à-dire une croissance nulle du PIB.

Peu importe, puisque nous ne nous soucierons plus de PIB mais que nous baserons notre action sur d'autres indicateurs plus pertinents.
Cependant il ne faudrait pas que cet équilibre de l'actuel PIB provoque une diminution drastique des recettes de l'Etat (les impôts) et une montée en flèche du chômage.

Contre le premier risque, je propose de faire reposer les revenus de l'Etat sur des assiettes plus stables, telles que la consommation et le patrimoine.
 
Le second risque, celui du chômage, fera l'objet d'un billet à venir.

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