Une proposition intéressante, trouvée sur le site de Daniel Cohn-Bendit :
Dans un futur proche, il m’apparaît indispensable que dès lors qu’un Français, un Allemand ou tout autre membre de l’Union accède à un important poste électif, il puisse, au cours de son mandat, être envoyé pour une durée de six mois à un an dans une institution sœur d’un autre Etat membre. Ainsi, un député français qui effectuerait un tel stage hors de l’Hexagone se verrait, le temps de son absence, remplacé par un homologue d’une autre nationalité – sans qu’évidemment ce dernier ne dispose pour l’instant d’un droit de vote effectif. Les deux « stagiaires » conserveraient bien sûr le bénéfice de leurs indemnités parlementaires... à moins de se rendre coupables d’absences à répétition ! Une telle innovation dans nos mœurs politiques ne coûterait donc pas un centime supplémentaire tout en contribuant à l’émergence d’une véritable appréhension internationale et européenne sur les grandes questions qui traversent nos débats prétendument nationaux. Cela permettrait également d’en finir avec le triste monolinguisme qui affecte encore aujourd’hui plus de 80 % de nos parlementaires...
Pour les profs aussi :
"permettez à des professeurs à la retraite d’aller accompagner des jeunes
professeurs dans d’autres pays, connaissant nos enseignants, je suis certain que
vous trouverez plus de volontaires que vous n’en souhaiterez !"
De manière générale, l'idée me parait également intéressante pour toutes les fonctions régaliennes de nos états européens (armée, police, justice, impôts), de la même manière que les grandes entreprises tentent d'organiser des parcours professionnels passant par plusieurs pays pour former leurs cadres les plus prometteurs.
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